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LE MALENTENDU

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« Tu sais bien que ce n'était pas difficile et qu'il suffisait de parler. Dans ces cas-là, on dit : « C'est moi », et tout rentre dans l'ordre. [...] Il aurait suffi d'un mot. »

​Une tragédie moderne inspirée d’un réel fait divers survenu en 1935 en Yougoslavie, et que Camus a transposé en Tchécoslovaquie, pays où il vivait alors.

Jan, jeune homme à qui la vie a réussi, riche et amoureux, décide de renouer le lien avec sa famille, qu'il a quittée des années auparavant. C'est ainsi qu'il retourne à l'auberge tenue par sa mère et sa sœur. Ne sachant comment informer de sa vraie identité, Jan séjourne dans l'auberge, attendant une occasion propice à sa déclaration. Maria, sa femme, tente de l'en dissuader et se justifie par ses inquiétudes et l'absurdité du comportement de Jan, qui ne l'écoutera pas. Cependant, même si les inquiétudes de Maria sont infondées, elles n'en sont pas moins justes. En effet, la mère et sa fille Martha ont pris l'habitude de tuer pendant leur sommeil les voyageurs qui séjournent auprès d'elles afin d'obtenir les moyens pour fuir cette région grise et trouver des terres plus ensoleillées...

 

REPRÉSENTATIONS

PASSÉES

 

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Saison 2010-2011

Paris / Lyon

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« Pardonnez-moi, mais puisque, en somme, nous venons de laisser nos conventions, je puis bien vous le dire : il me semble que, pour la première fois, vous venez de me tenir un langage humain. »

Texte :
Albert Camus, 1944


Mise en scène :
Klaudia Lanka

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Distribution :

Fran V.

la Mère

Klaudia Lanka

Martha

Julien Belon

Jan

Annabel Gragui

Maria

Jacques Rosset (remplacé ensuite par Philippe Bataille,

en alternance avec

Michel Milkovitch)

le Domestique

" Un hommage à la culture tchèque grâce à la musique de Smetana et à des voix-off livrant des citations de Kafka et de Kundera. "

Klaudia Lanka

« Tout ce que la vie peut donner à un homme lui a été donné. Il a quitté ce pays. Il a connu d'autres espaces, la mer, des êtres libres. Moi, je suis restée ici. Je suis restée, petite et sombre, dans l'ennui... »

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